Processus simple de fabrication d’une dague de lancer.
J’en ai réalisé six exemplaires pour mon avant-dernier GN
et elles ont été homologuées sans problèmes. Néanmoins,
les critères changent en fonction des associations alors attention. Notons
que chaque dague est légèrement lestée avec trois billes
de plomb. 1 - Le matériel
Pour le matériel, il n’y a rien d’ésotérique,
que du classique dans la fabrication d’armes pour GN :
A part les balles de 44 tout le matériel est classique.
Notez que je n’ai pas testé avec plus de poids, mais il faut savoir
être raisonnable. Etant tireur, j’ai utilisé des balles de
44 pour arme à poudre noire, sinon, à part en les faisant soi-même
je ne sais pas où trouver des billes de plomb. L’avantage de la
forme sphérique est quelle n’abîmera pas la mousse.
Passons maintenant à la réalisation.
2 - La réalisation
Avant d’aller plus loin, nous allons voir pourquoi cette
forme et pas une autre. Notez que le patron taille réelle de la dague
est disponible dans la partie « Download » du site. Tout d’abord,
j’ai proscris tout ce qui est pointu pour ne pas blesser au niveau des
yeux, la sécurité ayant été ma principale préoccupation
lors de la conception de mes dagues. Pour cela la lame façon «
esquimau » et le pommeau large et cylindrique m’ont parus être
les meilleures solutions.
Pour la réalisation, ce n’est pas compliqué,
mais je vais quand même détailler les étapes pour plus de
clarté :
- Imprimer ou dessiner le patron sur du papier puis le découper.
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Placer le patron sur des rectangles de mousse prédécoupés
(c’est plus facile à manier que le tapis entier) et faire une
première découpe suivant les contours tracés. Attention
à bien découper droit avec la lame de cutter. Personnellement
je n’utilise pas de manche, juste la lame.
- Il faut faire trois formes de mousse par dague.
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Sur la forme centrale de la dague il ne faut pas oublier
de faire un emplacement pour les billes de plomb, sachant qu’il faut
les placer au centre. Vous pouvez procéder comme suit.
Fig. 2 : position des billes de plomb
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Passons au collage à la néoprène.
Il faut appliquer des couches fines sur chaque face à encoller, mettre
des couches trop épaisses ne sert à rien et ne fait que rendre
l’arme plus rigide et donc plus dangereuse. Attention, il ne faut
pas se précipiter et oublier de coller les billes dans le trou prévu
à cet effet.
Fig.3 : assemblage des couches de mousse
Fig. 4 : Morceaux de mousse pour les reliefs
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Personnellement, je laisse sécher mes armes une
nuit avant de commencer la découpe et la mise en forme. Outre le
fait que la néoprène en à besoin pour être totalement
sèche, cela permet une découpe plus nette et de moins salir
la lame avec des restes de colle. Pour la mise en forme chacun fait comme
il veut, personnellement, voilà comment j’ai fait (cf. fig.5).
Fig.5 : découpe et mise en forme
Pour le manche, le but est d’obtenir un cylindre et pour
le pommeau il faut aussi un petit cylindre, mais sans arrête.
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Une fois la mise en forme terminée, on peut passer
au latexage. Pour ne pas trop rigidifier l’arme, j’ai mis au
totale six couches de latex (couches colorées comprises) et en procédant
par trempage dans un latex relativement dilué (tout neuf). J’ai
mis trois couches sans et trois avec peinture. Pour le séchage, j’ai
planté un clou dans le pommeau et y ai accroché une ficelle.
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La dernière touche à mettre concerne le
manche, sur lequel j’y ai fixé une bandelette de tissu avec
du scotch double face, ce qui permet d’en changer facilement. Voilà
la dague terminée.
Fig. 6 : dague terminée
Pour les fourreaux, c’est vous qui voyez, en voici néanmoins
quelques exemples de ma fabrication.
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Fig. 7 : exemples de fourreaux |
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